Vous êtes une entreprise spécialisée dans le BTP et votre métier vous oblige à faire un travail en hauteur ? Vous avez certainement besoin d’engins de chantier comme une nacelle élévatrice. Il s’agit d’une catégorie d’appareils de levage de chantier permettant de réaliser différents travaux à des endroits difficilement atteignables, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Dans certains cas, une nacelle élévatrice peut servir pour remplacer un échafaudage.
Toutefois, l’utilisation d’une nacelle élévatrice nécessite de prendre des mesures pour assurer la sécurité des opérateurs, du chantier, mais également d’autrui. Il existe ainsi des réglementations à suivre pour garantir le bon déroulement des travaux en hauteur. En effet, même si la présence d’une rambarde protège contre certains risques de chutes, œuvrer à plusieurs mètres du sol représente un réel danger pour les travailleurs.
Avec une telle machine, le danger peut aussi bien venir des airs, mais également du sol. Une simple négligence, un manque de vigilance ou un manque de formation peuvent également provoquer des accidents en utilisant une nacelle élévatrice. C’est pourquoi il est nécessaire de suivre les règles de sécurité les plus importantes pour utiliser une nacelle élévatrice de la meilleure manière possible.
1. L’opérateur doit avoir un permis nacelle
Très différent de la conduite des véhicules standards, manœuvrer une nacelle élévatrice en toute sécurité nécessite d’avoir certaines compétences de la part des opérateurs et ainsi, avoir une autorisation de conduite. Bien que non-obligatoire, avoir le permis CACES R486 (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité) est fortement recommandé pour manipuler des nacelles élévatrices.
Le CACES est un document attestant que l’opérateur est en mesure de conduire ce type de machine de manière sécurisée, aussi bien pour lui que pour les autres. Actuellement, le CACES de la nacelle est divisé en 3 différentes catégories :
- Catégorie A regroupant les nacelles à élévation verticale (nacelle ciseaux, toucan, etc.)
- Catégorie B englobant les PEMP à élévation multidirectionnelle (nacelle-araignée, nacelle articulée, etc.)
- Catégorie C pour la conduite hors-production des appareils, lors du chargement ou le déchargement par exemple.
2. Effectuer les vérifications nécessaires avant la mise en service de la nacelle élévatrice
Avant d’utiliser une nacelle élévatrice, il existe une liste de vérification dont vous devez vous occuper au préalable. L’un des points les plus importants est la vérification des papiers de l’engin. En effet, avec une nacelle élévatrice, vous devez avoir la notice d’utilisation, le carnet de maintenance ainsi que la vérification générale périodique (VGP) à 6 mois.
D’un autre côté, il est également important de faire le tour des points de vérification de la machine proprement dite. Le but de cette manœuvre est de déceler les éventuels problèmes mécaniques du véhicule avant son utilisation sur le terrain afin d’éviter des accidents. Pour ce faire, vous devez vérifier les niveaux de liquides : carburant, huile, liquide de refroidissement, etc. Inspectez également les pneus, les feux, et même les alarmes de recul.
Après cette phase de vérification du véhicule, il est temps de passer à la vérification du bras articulé s’il s’articule bien ou non. Les systèmes hydrauliques, ainsi que les systèmes électriques doivent être totalement fonctionnels, mais également les commandes de fonctionnement d’urgence.
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3. Vérifier la zone de travail
La vérification du matériel est une nécessité absolue, mais pas seulement. Vous devez également vérifier l’environnement de travail. En effet, ce dernier peut présenter davantage de risques que la nacelle élévatrice. Si vous œuvrez en intérieur, vous devrez inspecter le plafond et vous assurer que la hauteur est adéquate. Le plancher doit également être parfaitement plat ou est aménagé comme tel pour garantir la stabilité de l’engin.
Si votre zone de travail se trouve en extérieur, faites attention à tous les éléments qui peuvent compromettre la sécurité des opérateurs, notamment les arbres ou les lignes électriques ou de communication. Il est également important de placer la plate-forme élévatrice sur une surface stable, sans trous ni bosses.
4. Respecter la charge maximale de la nacelle
Quel que soit le type de nacelle que vous vous procurez ou que vous louez, chaque nacelle dispose d’une charge maximale à ne pas dépasser. Par exemple, une nacelle télescopique TLR 13 et TLR 16 possède une capacité de charge maximale de 230 kg. Cette charge comprend le poids combiné de l’opérateur, de ces outils, ainsi que les matériaux qui se trouvent dans le panier de la nacelle. En respectant cette charge maximale à ne pas dépasser (information fournie dans la fiche technique de la nacelle), vous garantissez la sécurité de l’opérateur, mais également de l’engin.
NOS NACELLES EN VENTE
TLF 126 – Fourgon nacelle
Hauteur de plancher : 10,6 m
Charge nacelle : 120 kg
Déport : 7,1 m
Type de porteur : Fourgon Renault master
DT 22 CELA – Nacelle articulée, téléscopique sur VL
Hauteur de plancher : 20 m
Charge nacelle : 230 kg
Déport : 9 m
Type de porteur : Chassis 3T5 VL
DT 25 CELA – Nacelle articulée, téléscopique sur VL
Hauteur de plancher : 23 m
Charge nacelle : 230 kg
Déport : 12 m
Type de porteur : Chassis 3T5 VL
SPIDER 25 – Nacelle télescopique et articulée sur chenille
Hauteur de plancher : 23 m
Charge nacelle : 230 kg
Déport : 12 m
Poids : 2 800 kg
FTJ 130 – Nacelle sur tracteur
Hauteur de plancher : 11 m
Charge nacelle : 200 kg
Déport : 8 m
Type de porteur : Tracteur agricole
Marque: LVM
5. Éviter d’utiliser la nacelle comme des engins de manutention
Pour votre projet de construction ou de rénovation, n’oubliez jamais qu’une nacelle élévatrice permet de travailler en hauteur et au levage de personnes et d’outils. Cette machine ne doit en aucun cas servir pour faire de la manutention. En utilisant une nacelle élévatrice comme machine de manutention, vous risquez de dépasser la charge maximale préconisée, et ainsi, vous compromettez la sécurité de l’engin et de l’opérateur. En effet, cela peut provoquer le renversement de la machine et peut blesser, voire pire, les personnes aux alentours. Pour faire de la manutention, préférez plutôt des chariots élévateurs ou des chariots télescopiques.
6. Faire attention aux vents violents
Utiliser des plates-formes élévatrices pendant un mauvais temps ou des vents violents n’est aucunement une bonne idée. En effet, les élévateurs répondant à la norme française EN280 sont conçus pour résister à des ventes jusqu’à 12,5 mètres par seconde, soit 45 km/h. Au-delà de cette vitesse, le vent peut affecter la stabilité de la nacelle, et peut ainsi provoquer des accidents.
7. Pratiquer les gestes de sécurité adaptés
Comme une évidence, pendant l’utilisation de cet engin de chantier, vous ne devez en aucun cas sortir de la nacelle ou de monter sur le garde-corps. Le panier est avant tout un élément de sécurité pour l’opérateur. Si vous souhaitez atteindre un objet légèrement hors de portée, ne sortez surtout pas du panier, il est préférable de déplacer un peu la nacelle. Le plus important, le port du harnais de sécurité et d’un casque pendant l’opération sont également importants.
Une nacelle élévatrice est souvent utilisée pour des travaux de second œuvre, comme la peinture, l’installation électrique, l’isolation, l’installation du chauffage, etc. Pendant votre tâche, faites particulièrement attention pour garantir le bon avancement de votre projet.
LVM Nacelles : votre spécialiste des nacelles élévatrices
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